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Publié le par Bastenzo55

Le sommaire du Mercredi 17 Juin 2009

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Alcool: les femmes lèvent le tabou           

C’est un sujet tabou : les jeunes Françaises boivent de plus en plus. Avec une dizaine de verre par mois en moyenne, la consommation des femmes de moins de 25 ans a augmenté de près de 10% au cours de la dernière décennie, alors que dans le même temps, la consommation des hommes a baissé. Qui sont ces étudiantes qui prennent un verre le matin avant d’aller en cours ? Ces mères de famille qui boivent en cachette ? Comment sont-elles perçues par leur entourage ? Dans cette enquête, les femmes lèvent le tabou. Elles parlent à visage découvert d’une une addiction qui aujourd’hui encore, est socialement moins tolérée chez les femmes que chez les hommes. Anne-Sophie, 25 ans, fête la fin de l’année universitaire en s’adonnant, au fameux « binge drinking » (biture express)  en vogue chez les jeunes. «Les filles boivent autant que nous », disent les garçons. Whisky-Coca, Mojito, vodka, bière, tout y passe. Anne-Lise, qui fut une très jolie jeune fille, a aujourd’hui 41 ans mais elle en paraît quinze de plus. Elle boit dès le réveil, un litre de whisky par jour. Ca a commencé par des fêtes, puis il y a eu un divorce et une fausse couche. Le petit verre qui réconforte, puis la descente aux enfers. Elle a perdu son emploi d’aide-cuisinière à cause de l’alcool, mais aussi la garde de son enfant de 3 ans. Idem pour Isabelle, qui se cache de son fils et boit en douce, dans sa voiture ou dans des bars du quartier. Elle entame une neuvième cure pour décrocher. Mais plus encore que la drogue, il est très difficile de vaincre la dépendance à l'alcool. Olivia, elle, s’en est sortie. Après des années de chaos ou elle avoue « avoir préféré l’alcool à ses enfants », cette jeune femme d’un milieu bourgeois a employé les grands moyens : s’enfermer dans une pièce pendant six mois…

Un sujet de Mikaëlle Gagnet- © Comiti Productions

 

Internet : prêts à tout pour devenir célèbres                 

Difficile d’échapper à son tube « Toi+Moi », qu'on entend sur toutes les radios. Le chanteur Grégoire, une des plus grosses ventes de disques du moment, était pourtant un parfait inconnu il y encore un an. Il s’est fait connaître en quelques semaines par le bouche à oreille, après avoir mis sa chanson en ligne sur Internet. Même célébrité express pour Slimmy, un tout jeune artiste de St Etienne, qui signe aujourd’hui des autographes jusqu’à New York ! Grâce aux sites de partage de vidéos comme Youtube ou DailyMotion, Internet est devenu un moyen d’accéder très rapidement à la gloire. Et la notoriété, certains en ont fait un but en soi. Comme Rémi Gaillard, qui poste des vidéos de ses canulars hilarants avec un slogan : « c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui ». Ou encore Mickael Vendetta, qui avec son arrogante « beau gosse attitude », est devenu cet hiver la mascotte des plateaux télé, le jeune homme qu'on adore détester. Quelles sont les stratégies déployées par ces inconnus pour devenir des stars ?  Pourquoi certains s’en mordent-ils les doigts et préfèreraient retourner à l’anonymat? Car sur la toile, les Internautes ne font pas de cadeau et certaines « success-story » ont viré au cauchemar…

Un sujet de Maxime Blondet - © C.Productions

 

Le retour des intégristes catholiques                            

Avec leurs soutanes, leur messe en latin, on aurait pu croire les intégristes français voués à l’extinction. Mais depuis quelques années, avec l’arrivée de Benoit XVI au Vatican, la reconnaissance du rite en latin et la levée des excommunications, ils semblent ragaillardis. Comme Bénédicte et Hervé Hachard, et leurs onze enfants qui n’hésitent pas à défendre leur foi à la moindre occasion. Qui sont vraiment ces catholiques qui se considèrent juste comme « traditionalistes » ? Au delà du décorum, quelles valeurs défendent-ils ? Que reprochent-ils à l’Eglise ? Comment réagissent-ils aux propos négationnistes tenus cet hiver par l’un des leurs, Mgr Williamson ? Du traditionnel pèlerinage de la Pentecôte à Chartres, à leur base arrière, le séminaire d’Ecône en Suisse, reportage en immersion sur ces catholiques à la réputation controversée.

Un sujet de Eléonore Gay - © Comiti Productions

Source: Le blog de 66 minutes 

Publié dans 66 minutes

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